le soir c'était la chasse aux araignées avec la tong
j'étais près de la sortie de la tente je déteste ça
cela faisait au moins 5 ou 6 ans que cela ne m'était pas arrivé
d'habitude je me débrouille toujours pour être au milieu.
cette fois ci, tout s'est passé différemment, elle s'est mise au milieu
vraiment ceci ne m'a pas plu, je ne dirais rien de plus. mais j'étais souvent énervée.
parfois, nous rigolions bien sous le marabou, sauf quand il y eut l'orage
là ce n'était plus amusant je voulais courir dans l'immense maison des propriétaires
me réfugier dans le piano du salon et écouter les vibrations pour échapper au tonnerre.
ce soir là , j'ai cru que l'orage allait exploser comme au bafa la foudre était tombée dans Jambville
je pleurais dans mon duvet, je criais lorsque les coups de tonnerre faisaient craquer le ciel.
je leur disais allez, mieux vaut prévenir que guérir, je voulais nous protéger, nous mettre en sécurité
ne pas passer une nuit à garder les yeux écarquiller dans le crépitement abrupte de la pluie
finalement, nous avons tous dévalé la prairie pour nous abriter dans le salon de la maison
duvet sous le bras et tapis de sol sur le dos
ils crapahutaient sur l'herbe humide et sous les ténèbres
les petits nous avaient demandé des pommes de terre
puis de les planter sur les piquets de chaque tente mais ça ne fonctionne pas
c'est un placebo, comme le sucre dans le gobelet, ça ne marche pas.
pendant l'orage j'ai pensé Gauthier et Sandrine, au bafa, au changement de place à 3h du matin.
pour le dernier soir, nous avons mangé des pommes de terre à la braise
des brochettes de viande, des bananes à la braise et des chamallows grillés.
Marc fit le feu juste quand la pluie s'apaisa, Ã 22h, Marie-Rose remonta la voiture
les enfants dansèrent sur le Club 40 d'NRJ, les tubes les plus diffusés en boite parisienne.
c'était amusant de les voir se dandiner sur l'herbe de la prairie, une rave party version louveteaux.
tous les enfants étaient en rond, deux autres s'affrontaient en battle de tektonik au milieu.
ces 9 jours ont été intenses, pleins de fatigue, mais aussi remplis de mots d'enfants
une vraie douceur pour les oreilles. Chrales-Hugo voudrait dormir comme un loivre,
et selon Constance, Jonathan de Secret Story à le Cubi d'Einstein.
leur petites gueules d'amours me manquent déjà , Sarah qui imite Agathe en lapin me manque
Agathe qui se déguise en tigre me parait loin. Les enfants c'est fatigant, mais quand ils sont plus lÃ
il ne reste qu'un gros vide féroce qui dévore le coeur.