ciel-contre-nuage

Cette semaine, ce fut la semaine des larmes. C'est bizarre parfois, la coupe est pleine, le vase déborde, ça, explose, la semaine du cri, de la fatigue j'aime pas me plaindre, là j'en ai juste besoin, et là encore maintenant je voudrais crier que je suis à bout de force, que mes forces sont en train de s'épuiser, je m'épuise, comme un puit asséché, je ne produis plus rien, juste des plaintes, de la fatigue. Plusieurs fois cette semaine, j'ai pleuré. En sortant du baby sitting, à Villejuif dans les escaliers, dans la voiture de Marc, dans le bus en revenant de la fac, dans les couloirs de Châtelet, à Jambville en sortant du chapiteau, mais personne ne m'a vu ni entendu, 13 000 adolescents hurlaient, qui aurait entendu un sweat blanc pleurer? Personne, j'étais là dans mon coin contre la toile de l'immense chapiteau à pleurer car un monsieur m'avait dit que je n'étais qu'une pauvre conne, une dame s'est arrêté, m'a dit "ça va?" j'ai dit oui, elle a sourit et est parti.

Je suis overbooké depuis 3 semaines c'est fou
je cours à droite gauche devant derrière, j'attrape les minutes
je n'ai pas de temps pour moi, moi même pas personne
pas beaucoup de temps pour dormir
je dors les yeux ouverts alorsvivement fin juin
que je puisse enfin me rappeler ce que c'est qu'une grasse matinée.