Dans la petite boutique, Ã St Paul, entre pleins de restaurants.
Il y avait des vestes colorées, des gilets en laines. Des chaussures à talons
Mais je sais que si je les mettais je tomberais, et puis je suis
déja bien trop grande, après on me croira géante. Les petits sacs en cuir,
des ballerines rouges. Même des petites robes en tissu d'été qui s'envole
en un coup de vent. Je n'avais que 5 euros, pour la veste kaki, là , coincé entre
toutes les autres, comme des petites sardines dans une boite de conserve.
Je la tire, je la regarde, je l'essaye, je bouge, je me regarde dans le grand
miroir à côté du comptoir en bois pour payer. Je me retourne, je vois comment elle tombe.
Plutôt bien.Alors, j'ouvre mon petit porte monnaie, ya un billet de cinq.
C'est petit vous savez un billet de cinq, ça pourrait s'envoler au moindre coup
de vent,comme les robes d'été ou alors on peut vous le voler si vous tendez la main
trop haut, alors quelqu'unpasse et hop, plus de billet de 5 euros. Alors je le sors
du porte monnaie, je le metsbien au creux de ma paume, et je le donne à la vendeuse.
Elle est brune, au téléphone. Et dit qu'elle devrit s'acheter un jus multivitaminé
pour te supporter. Elle ne me regarde même pas, même quand je lui tends
mais petits 5 euros du fondde ma main recroquevillée sur le billet.