Je suis un peu comme une enfant qui attend son cadeau, la vieille de Noël, au pied du sapin, disons que c'est un cadeau à retardement. J'attends depuis 3 ou 4 semaines, avec des tremblements du coeur, en me demandant comment tout ça va bien pouvoir se passer, j'espère juste que le couloir sera désert et que je pourrai aller et venir comme je veux. Qui est là ? Je ne vois rien dans la pénombre, avance un peu plus que je puisse voir ton visage, tes mains, ta bouche, tes yeux, je cherche quelque chose à laquelle je pourai me raccrocher, sur le mot, une épaule familière, su laquelle je peux m'appuyer. Où es tu? Je te cherche, j'écarquille les yeux, je ne vois qu'une ombre, montre toi, je n'entends que l'ébauche d'un souffle, un boum d'un coeur qui bas trop fort, c'est le mien, sors de là ! Montre toi un peu, je veux te voir, ne pas ignorer celui à qui j'ai à faire, même si je crois bien savoir... L'ombre s'approche, je ne vois qu'une trace noire qui se déplace, doucement, vers moi. Je m'adosse au mur, je glisse par terre, je m'asseois sur le carrelage froid. J'attends. Je t'attends. Je ferme les yeux, je sens un petit courant d'air qui frôle ma peau, qui me demande d'ouvrir mes yeux et de ne pas avoir peur. Il est à côté de moi, je le sens. J'ouvre les yeux. Je colle ma main à la sienne. Tais toi, ne dis rien, contente toi d'Aimer, et d'être patiente.
Jeudi 27 décembre 2007 à 15:42
Je suis un peu comme une enfant qui attend son cadeau, la vieille de Noël, au pied du sapin, disons que c'est un cadeau à retardement. J'attends depuis 3 ou 4 semaines, avec des tremblements du coeur, en me demandant comment tout ça va bien pouvoir se passer, j'espère juste que le couloir sera désert et que je pourrai aller et venir comme je veux. Qui est là ? Je ne vois rien dans la pénombre, avance un peu plus que je puisse voir ton visage, tes mains, ta bouche, tes yeux, je cherche quelque chose à laquelle je pourai me raccrocher, sur le mot, une épaule familière, su laquelle je peux m'appuyer. Où es tu? Je te cherche, j'écarquille les yeux, je ne vois qu'une ombre, montre toi, je n'entends que l'ébauche d'un souffle, un boum d'un coeur qui bas trop fort, c'est le mien, sors de là ! Montre toi un peu, je veux te voir, ne pas ignorer celui à qui j'ai à faire, même si je crois bien savoir... L'ombre s'approche, je ne vois qu'une trace noire qui se déplace, doucement, vers moi. Je m'adosse au mur, je glisse par terre, je m'asseois sur le carrelage froid. J'attends. Je t'attends. Je ferme les yeux, je sens un petit courant d'air qui frôle ma peau, qui me demande d'ouvrir mes yeux et de ne pas avoir peur. Il est à côté de moi, je le sens. J'ouvre les yeux. Je colle ma main à la sienne. Tais toi, ne dis rien, contente toi d'Aimer, et d'être patiente.
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Et finalement j'ai fait de la bio et de la physique (je garde le meilleur pour la fin)
Photo polaaaaaaa