Est ce que quelqu'un voudrait venir avec moi dans un bar pour danser et boire? J'ai envie de me laisser aller, de vendre mon corps à l'abandon, et de me faire porter par quelques caissons de basses vibrant trop fort. Laisser vivre ce sac de molécules qui me sert de corps, et puis, peut-être donner le droit à mon esprit de s'en aller pour quelques heures, devenir comme inerte.
Ces violons qui jouent autour, la grande robe qui valsent dans tout les sens. Dans une salle giganteque, avec un parquet en bois lustré, qui brille aussi fort que des diamants. Les femmes tournent, comment font elles pour ne pas avoir le mal de mer? Les hommes ont leur costume, avec des épaulettes qui indiquent leur statut. Un grand bal au rythme du va et vient des archets de l'orchestre. Du Strauss, de Tchaïkovsky, du Chopin, du Brahms pour adoucir les moeurs. Les boites à la mode de l'ancieu temps se tenaient dans les grands châteaux upés des plus prestigieuses familles royales européennes. (Vienne -valse se- , Paris, Allemangne, Angleterre?)
Qu'importe ou je suis, je pourrai toujours laisser mon corps prendre le dessus, suivre les sons, et jouer avec.