Lundi 28 janvier 2008 à 0:05






Là, toute seule. Dans le metro. Je survole Paris avec Jared Leto dans les oreilles qui me dit from yesterday yeah. Son train a du retard, moi aussi, pourtant je n'ai jamais pris une douche aussi rapidement. Mes cheveux sèchent, là,sur mon épaule, ils font une grosse natte qui laisse échapper un peu d'eau, comme s'il pleuvait sur mon épaule. Les gens rentrent du travail, du bureau, de chez la nourrice. Moi, je suis dans le mtro à côté de toutes ces âmes qui suivent leur vie ordinaire. Moi je vais chercher le bonheur. Pâle Septembre, entends tu le glas que je sonne? Je t'aime toujours. Quand le metro s'arrête, il n'y a aucune bruit dans le wagon, j'ai l'impression que tout le monde entend la belle voix de Camille, je ne veux déranger personne, rester recroquevillée dans mon coin, derrière ma montre, à compter les minutes qu'il reste avant.
Dimanche. Les dimanches, c'est toujours triste, surtout quand il faut que les au revoir s'éternisent dans le froid. C'est la fin d'après midi, le ciel est rose, la vie le serait plus si on ne devait pas quitter les gens qu'on aime au bord qu'un quai, avec le vent frais qui glace la petite larme qui tremble au coin de l'oeil. Je n'ai pas de musique, je me sens seule. Encore un mois, ce n'est pas une plainte mais un désir/besoin d'amour, du sien. Mon écharpe sent ses joues barbues. Plus le metro avance, plus le ciel est rose. Rose comme la boucle d'oreilles poissons en bois que j'avais eu pour mes 6 ans. J'en ai perdu une hier soir, je ne sais pas exactement où, peut être sous la table à Nogent, ou dans le bus, ou même en marchant dans la rue. Je suis un peu triste. Je pense aussi à Marie qui rentre à pied rue Gay Lussac, qui a laissé partir son coeur 20 minutes après moi. Je suis à Picpus et je vois l'endroit où nous étions encore enlacé il y a une heure, au bord du quai, entre la bande blanche et noire, moi avec le pola en l'air, lui m'embrassant sur ma joue rougie par la fraicheur. Un mois ça passe vite parfois. J'ai le coeur aussi lourd qu'une enclume, il est resté cloué là derrière la porte du TER qui ù'a claqué au nez, l'emportant pour un mois au Mans.






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