Jeudi 1er octobre 2009 à 0:33


en revenant de la piscine c'était juste quelque chose comme mortel
pas le truc mortel du type flex trop cool peace love j'kiff
mais plutôt mortel du genre j'aurais pu en mourir sur ma selle de vélo
c'était plat, mais plat, le plus plat du monde j'aurais pu voir l'autre bout de la terre
mais juste là mes jambes ne répondaient plus vraiment à l'appel que je leur envoyai
il fallait simplement qu'elles pédalent, toujours, plus pour très longtemps
elles avaient l'habitude de ce chemin, je le prends souvent, elles le font même très bien
lorsque je reviens de soirée tard, même en plein milieu de la nuit
après avoir bu, trop ou pas assez, mais là, impossible de faire quoi que ce soit
j'ai fini à pied, mon vélo à droite, je le tenais par le guidon
heureusement que j'avais de la musique dans les oreilles
sinon on m'aurait retrouvée endormie sur un banc, le long de la Marne.


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Dimanche 27 septembre 2009 à 20:29


pourtant j'ai eu super froid en haut
juste le haut de mon corps
pas le nez ni la tête non le buste c'est étrange j'ai pas souvent froid là
j'avais mes grosses guêtres de danse en laine blanc cassée
pas les guêtres de Picsou comme Flora croyait
ça me tenait bien chaud, et puis j'étais enrhumée.
en me réveillant j'avais la tête grosse comme une citrouille
ça tapait fort contre mon front, dès le moment où j'ai ouvert les yeux
bing bing ça cognait, j'entendais déjà les cinquante huit louveteaux courir partout
les justine annabelle clara et clarisse nous sauter dessus
je me suis assise sur un rondin avec mon car rempli de chocolat chaud
à côté de louveteaux dont le prénom m'avait encore échappé et je regardais le feu
tout autour de moi tout s'est arrêté je n'entendais plus rien
j'arrivais juste à apercevoir le bruit du feu
ce petit crépitement si doux à l'oreille
jolie caresse matinale. ça vaut vraiment le coup d'être scout, si vous saviez...

Vendredi 25 septembre 2009 à 0:17


je me sens étrange
en ouvrant la porte, en sortant mes clefs de mon sac
je me sens bizarre
molle, comme une marionette, étrange
je ne peux rien dire d'autre à part je me sens bizarre
les bons mots seraient je me sens chose
j'aimerai expliquer pourquoi
mais je ne saurai, les mots sont bien là
je ne peux pas dire tout ça, il me manque des choses.
je me sens juste toute chose, un petit chiffon qu'on viendrait de jeter au vide ordure.


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Jeudi 24 septembre 2009 à 2:08


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je ne m'y attendais pas vraiment.
je descendais du bus, il fallait que j'achète des pellicules,
j'avais milles choses en tête. je suis descendue du bus
et je suis tombée sur lui, comme une surprise.
gros parpaing inattendu. c'était juste à peine pensable que je tombe sur lui
trop inattendu, trop le mauvais moment.
dans le métro je pensais à ce que nous allions faire,
j'avais la pétoche, ça faisait longtemps que j'avais pas rencontrer quelqu'un de virtuel
mais pour de vrai, je savais que tout se passerait bien, mais c'était étrange
surtout que j'étais en retard, je me disais la pauvre elle attend je suis bête.
nous sommes parties dans la petite ruelle qui est perpendiculaire au canal.
elle est remplie de tag et ne sent pas le pipi comme celle de Saint Paul.
dans la rue, nous avons trouvé un miroir, je me suis dis
ça peut être funky des photos miroir en plein Paris
nous l'avons emmené jusque dans la ruelle.
c'était comme dans sa chambre, mais en pleine rue
comme le matin, on se regarde dans tous les sens dans le miroir, devant un mur
avec des tas de chaussures, de pantalons, de tshirts non le mieux c'est le noir allez vendu
mais là c'était en pleine rue. une fille est même descendue du scooter de son ami
elle voulait faire des photos avec nous, avec son gilet Garfield.
je n'osai pas lui refuser ce plaisir. nous avons délaissé le miroir et nous sommes parti
une petite allée sentant le pipi nous attendait plus loin
sur le mur un immense tag contre les frites et la consommations de masses était dessiné
enfin, nous sommes allées jusqu'à la place des Vosges, un de mes amours passés
sous une arcade, la lumière était propice à de bien jolies photos
elle s'assit d'abord sur le rebord, toujours Penelope Cruz dans l'âme
puis elle se mit debout sur le rebord, les ombres derrière l'accompagnant
elle dansa au rythmes du jazz manouche des trois garçons jouant au bout de la rue
sous les lampadaires, la lumière jaillissait, et moi je tressaillai.
Cela faisait un moment que je n'avais pas touché à mon appareil pour essayer de faire de jolie choses
c'est chose faite, Merci
Elodie!





Mardi 22 septembre 2009 à 14:46


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