ciel-contre-nuage
Carpe diemise et après on se retrouve.
Mardi 3 mars 2009 Ã 14:06
Je ne vais pas dire que je ne m'y attendais pas car en réalité, j'en étais presque persuadée.
Je n'arrivais pas à dormir, j'avais lu 60 pages de mon bouquin mais rien à faire, mon esprit
tournait comme une horloge, des questions, des questions, sans réponses, des dans combien
de temps ça va s'arrêter, je me doute je me doute allez décide toi. J'avais éteint mon portable
avant de commencer à lire, mais je savais que quelque chose allait arriver. J'ai lu longtemps pendant
une bonne heure, en essayant de me convaincre que après ça tu dors, TU DORS tu fermes tes yeux
et tu plonges dans le plus gros sommeil de ta vie, TU DORS. J'ai éteint la lumière, j'avais pourtant
les paupières lourdes, si lourdes, je me suis dis c'est le moment de l'extinction des feux, et du dodo.
C'est toujours à ce moment précis que je ferme les yeux, et que quelques minutes plus tard, je vacille
dans un profond sommeil qui m'emporte jusqu'au lendemain matin. Mais cette fois ci, c'était différent,
j'avais un espèce de parpaing lourd et empoisonnant qui me gardait éveillé, les yeux grand ouverts, de
vrais billes roulants de droite à gauche dans l'obscurité de ma chambre. J'ai finalement allumé mon
téléphone, en me disant non pourvu qu'il n'y ait rien, mais en même temps, allez faut que ça sonne au
moins une fois. C'était bête à une heure du matin, en fait, les gens dorment, ils pensent pas à envoyer
des choses pour parler. J'ai reçu un premier message Tu dors? Non, j'essaye, voila ce que je me suis
dis. Mais je t'attendais quand même. C'est mieux comme ça et pour une fois je ne suis pas triste.
Merci l'honnêteté.
Lundi 2 mars 2009 Ã 19:31
Ce matin, c'était étrange.
Ce midi c'était déja un peu réparé.
Et ce soir c'est une question.
Demain, ça sera la réponse, peut être l'habitude
la lassitude, ou bien un grand cri pour dire
enfin il était temps que tu te décides
j'espère juste.
Dimanche 1er mars 2009 Ã 1:58
Pendant les vacances, j'ai passé mon temps dans les salles noires du cinéma, à me balader dans la vie imaginaire des personnages de ces films, pour oublier les choses qui passent dans ma vie, les poussières, les gros cailloux qui s'incrustent dans mes pensées, oui des cailloux, je voudrais pouvoir jeter ces cailloux dans la mer, ne plus les revoir, qu'ils aillent embêter d'autres personnes, plus moi, j'ai eu ma dose de ces désagréments, je voudrais juste oublier, et recommencer quelque chose de neuf, comme ouvrir une bonne bouteille, entamer une nouvelle pellicule, commencer à travailler un nouveau morceau de chant, rencontrer quelqu'un qui fait plaisir et qui arrête de rendre triste, qui m'évite de me poser tant de questions inutiles qui m'encombrent, je veux jeter tout ce bazard à la poubelle, et le mettre sur le trottoir, vieux doudou usagé,c'en est trop. J'aimerai qu'un nouvel acte commence, que je puisse juste sentir un souffle nouveau derrière la tête, quelque chose qui m'emporte. Je pense retourner au cinéma demain soir, me replonger dans une histoire iréelle qui fasse rêver, pour ne plus penser à tout ces petites poussières qui salissent mes journées.