Jeudi 15 janvier 2009 à 12:35


En rentrant de la Camerata, on s'écrivait, il n'était pourtant pas très loin, je lui ai avoué que j'aurais aimé être folle, descendre du bus, courir là dans le froid jusqu'à sa maison. J'avais cet espèce de grain de folie qui me disait vas y fonce mais t'attends quoi, et puis de la retenue en même temps je me disais, non retombe pas là dedans, ne recommence pas, il faut savoir être patient. Pourtant l'envie fourmillait dans mes jambes. Un peu comme en revenant de l'oral de solfège hier, ça s'était mieux passé que ce que j'espèrais, dans le bus j'étais d'humeur chantante, j'avais envie de chanter ce que j'écoutais, souvent sur ce chemin là j'écoute le Quando corpus morietur du Stabat Mater de Dvorak, je ne sais pas, il a quelque chose de très jovial pour un retour le soir dans la nuit, quand on rentre du travail. Lorsque j'écoute ce morceau je suis souvent en face de gens qui s'endorment la tête appuyée contre la vitre, à faire de la buée s'ils ont la bouche ouverte. Des gens lisent, d'autres fixent un point juste en face. Moi j'écoute ma musique, et je voudrais entrer dans mon mp3 pour chanter avec eux. C'est comme attendant le bus, j'écoutais The Ting Tings - The Great Dj sous l'abri, il faisait nuit, je sortai du baby sitting, je me disais que ça serait bien plus fun si la mairie décidait de diffuser de la musique comme ça dans la rue le soir quand les gens rentrent du boulot, peut être que ça ferait une super boum dans la rue, et qu'on aurait moins froid en sautillant tous ensemble sur place. J'étais sur le trottoir, je dansais un peu, mes doigts de pieds étaient congelés, il fallait dégeler tout ça. Dans leur voiture, les automobilistes me scruttaient en se demandant surement si j'étais pas tombée sur la tête pour danser et fredonner comme ça, mais it doesn't matter.

 
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Mardi 13 janvier 2009 à 22:28

Ma freebox est très capricieuse par ces temps de soldes.
Je suis en pleins partiels, je suis à l'ouest, mon cerveau
tourne à l'envers. C'est fâcheux.

Mardi 6 janvier 2009 à 12:23

La neige c'est cool, mais là, aucun bus ne peut circuler à cause d'elle.
Je ne peux ni aller au baby sitting, ni aller à l'audition pour le COUPS,
ni aller chez Ivana ce soir. L'année commence bien.

Lundi 5 janvier 2009 à 19:19



______Je savais qu'il neigerait cette nuit, mais je ne pensais pas qu'il neigerait tout la journée. Du haut de l'amphi, de 11h jusqu'à 15h, j'ai vu les petits flocons dégringoler les marches du ciel pour s'endormir sur le bitume parisien. La prof nous parlait de Monteverdi, de ses madrigaux, et je ne sais pas vraiment de quoi d'autre, car finalement, elle est arrivé près de son bureau avec 20 minutes de retard, et j'avais déjà décroché de son cours avant qu'elle ne le commence. Avec Simon nous regardions la neige, que c'était vraiment bien de regarder la neige tomber alors que le madrigal pour cinq voix résonnait dans tout l'amphi 111, Gaultier à glisser qu'elle était blagueuse et aléatoire la neige, car c'est vrai, on ne sait jamais où le flocon va s'endormir, sur quel pavé il va s'échouer. Pendant des heures, même après être sortie de l'amphi et avoir prit 3 chocolats à la cafet', la neige continuait à tomber, toujours, sans interruption. J'ai presque toujours vu la neige à Paris. Je n'ai jamais skié, alors je ne sais pas comment c'est de glisser là haut, ni comment la neige tombe. Une fois, seulement je suis allée à la montagne, en été. Nous avions fait une randonnée jusqu'à 3000 mètres, et agrippée à la petite pointe, il y avait de la neige, par un bel été ensoleilé. J'avais trouvé cela étrange de la neige en été, après tout, ce n'était peut être pas la même saison là haut. J'ai toujours vu la neige à Paris, mais aujourd'hui il y avait de la magie dans celle ci. Elle me racontait que ça serait vraiment mieux de regarder cette neige à deux de s'asseoir sur un lit, puis s'y allonger, main dans la main, et regarder les flocons se câliner, faire pareil après.  

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Vendredi 2 janvier 2009 à 21:25


Mercredi soir, Jeudi nuit, j'ai pleuré, j'ai bu, j'ai pleuré, j'ai été morte de rire
J'ai fumé oulala trop, deux paquets en une soirée, c'est so too much
surtout pour une cantatrice ahah je pèse mes mots! J'ai aussi raconté
toute ma vie à des gens inconnus, des gens à usages uniques, ou pas,
mais j'ai raconté oui toute ma vie, Eric, les autres garçons, la Bolivie,
Gilbert, tout, une vraie folle-dingue. C'était rocanbolesque. Non, vraiment,
ce nouvel an, je suis passée par trois soirées, une première où j'étais
en 'robe de soirée', la deuxième j'étais Lara Croft avec les deux pistolets
à billets de Raphaël. La troisième, elle a commencé dans la 4L de Nolwenn
à 4h du matin, à caller aux feux, et puis elle s'est terminé à 7h30 dans mon lit
après avoir marché une heure et demi, en m'asseyant sur les bancs le long
de la nationale, je n'en pouvais plus, mes jambes ne me portaient presque
plus, je suis arrivée chez moi, je me suis brossée les dents, démaquillée,
j'ai enlevé tous mes vêtements, j'ia mis une chemise de nuit, n'importe laquelle,
je me suis affalée sur mon lit, j'ai dormis. Le lendemain, c'était rude, j'avais mal
au crâne, j'ai mis très longtemps à me lever, et j'ai passer presque toute la journée
allongée. J'adore les soirées où il y a trois soirées d'affilées.

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