ciel-contre-nuage
Carpe diemise et après on se retrouve.
Jeudi 11 décembre 2008 à 23:07
Comme tous les Jeudis, c'est un bon jeudi.
En exclu, il y avait ma belle Ivana à côté de moi au Grand choeur.Â
Mais ce soir je me sens quand même étrange, comme triste, lasse,
J'ai mis deux heures et demi pour rentrer chez moi, dans le bus,
j'avais juste enfin de me transformer en flaque de larme, aucune
idée de pourquoi, ou bien, si je ne sais que trop bien, j'ai du mal
à y comprendre grand chose, il y a deux personnes en même
temps, c'est troublant, je ne sais pas qui est bien, ou pas, je
n'arrive pas à distinguer si c'est bien tout court. C'était un bon
jeudi, mais ce soir, je suis triste.
Mardi 9 décembre 2008 à 14:35
J'allais les rejoindre devant la fontaine St Michel, le rendez vous de tout le monde, le lieu où
tout le monde se retrouve. J'étais en avance, je flânais le long de petites boutiques de l'île
Saint Louis. Comme d'habitude, Paris, sous mes pieds. Il faisait nuit, j'avançais lentement,
comme si le froid me rendait léthargique. Je redécouvrais les petites rues qui se glissaient
dans le grosse ville, je retrouvais leur petits secrets qu'avec l'habitude j'avais oublié. C'est
fou, j'eus l'impression de redécouvrir Paris. En prenait le RER tout les jours pour aller à la
fac, je ne remarquais plus rien, je ne prenais plus le temps de regarder. Je trouve ça fou
comme des choses peuvent nous échapper lorsqu'on en a l'habitude. Je crois qu'aller Ã
Paris tous les jours ce n'est pas bien. Y aller occasionnellement c'est bien mieux, on profite
plus, on ouvre bien plus grand les yeux pour toutaspirer.
La vidéo est un peu longue, mais prenez le temps de découvrir.Quando Corpus Morietur.
Nous chantons ça avec le grand choeur, c'est la dernière partie du Stabat Mater de Dvorak,
un bijou vous dis je. Ce morceau est un mélange de douleur qui nous rappelle la première
partie avec le retour du thème, mais qui est aussi une explosion de joie avec le premier thème.
Enjoy. Petit défault: l'orchestre couvre à mon goût un peu trop le choeur.
Â
tout le monde se retrouve. J'étais en avance, je flânais le long de petites boutiques de l'île
Saint Louis. Comme d'habitude, Paris, sous mes pieds. Il faisait nuit, j'avançais lentement,
comme si le froid me rendait léthargique. Je redécouvrais les petites rues qui se glissaient
dans le grosse ville, je retrouvais leur petits secrets qu'avec l'habitude j'avais oublié. C'est
fou, j'eus l'impression de redécouvrir Paris. En prenait le RER tout les jours pour aller à la
fac, je ne remarquais plus rien, je ne prenais plus le temps de regarder. Je trouve ça fou
comme des choses peuvent nous échapper lorsqu'on en a l'habitude. Je crois qu'aller Ã
Paris tous les jours ce n'est pas bien. Y aller occasionnellement c'est bien mieux, on profite
plus, on ouvre bien plus grand les yeux pour toutaspirer.
La vidéo est un peu longue, mais prenez le temps de découvrir.Quando Corpus Morietur.
Nous chantons ça avec le grand choeur, c'est la dernière partie du Stabat Mater de Dvorak,
un bijou vous dis je. Ce morceau est un mélange de douleur qui nous rappelle la première
partie avec le retour du thème, mais qui est aussi une explosion de joie avec le premier thème.
Enjoy. Petit défault: l'orchestre couvre à mon goût un peu trop le choeur.
Â
Dimanche 7 décembre 2008 à 19:55
Ma semaine était bonne, sauf jeudi pendant 10 minutes, et Mercredi soir.
Il y a des soirs où l'on fait des choses que l'on regrette un peu après. A la pendaison de crémaillère de Jasmine hier, j'ai fumé une cigarette, cela faisait un mois et demi que j'avais arrêté. Je ne vais pas recommencer, j'ai juste fléchi pendant cinq petites minutes. Vendredi soir, je suis restée à la maison, j'ai planchée l'analyse, mais yeux se fermaient doucement, pendant que je comptais les degrés, les tièrces entre chaque note pour remettre mes accords à l'état fondamental. Soudain je me suis dis, si je tapais son prénom et son nom sur google, je m'ennuies, on ne sait jamais, peut être que je trouverais quelque chose. Je suis tombée sur une vidéo, le garçon plus flex que ça tu meurs. Je ne pensais pas qu'un chef d'orchestre pouvait être si attrayant. En voyant ça, je me suis littéralement liquéfiée sur ma chaise, une flaque. Quelques secondes après, je me suis ré-humanisée, je n'arrivais pas à le croire, je suis définitivement tombée amoureuse de lui.
Vendredi 5 décembre 2008 à 0:06
J'avais écrit tout un article hier, et paf, coupure d'électricité, les plombs ont sauté.
Mon article a été effacé, pourtant j'étais contente de ce que j'avais écrit
et c'est toujours rageant d'écrire quelque chose qui nous plait et que, d'un coup
Plus rien. Une fois de plus ce fut un bon jeudi, sans archéo, une fois de plus aussi.
Le réveil sonne bizarrement, je continue à dormir. Cette fois ci je suis arrivée à la fac avant Candice
Il y avait grand Choeur, et puis une personne que je n'avais pas vu depuis longtemps.
Aujourd'hui c'était le sommum de la non délicatesse et de la non discrétion pour moi
je ne sais ni dire les choses délicatement, ni être discrète.
Mais je trouve ça bien d'être directe sans vraiment le vouloir.
Alors je continue parce que, ça parait bête de dire ça, mais je me plais comme ça.
En allant voir Juliette au Concert dans le septième arrondissement,
nous sommes passées devant un café lounge, un des barmans fumait une cigarette dehors
Je lui ai demandé s'il savait où se trouvait la Basilique sainte Clothilde, il ne savait pas.
Je l'ai pardonné il avait des yeux magnifiques, un très beau visage, très juste.Â
Mais Ivana pense que ce genre de garçons, c'est un attrape fille, un filet à filles.
J'ai vu défiler les musiciens de l'orchestre avant de nous asseoir, il y avait Juliette avec son violoncelle
aussi vieux que Bach. Des cornistes, bassonistes, une harpiste, tous les violonistes, le contrebassiste.
Ils passèrent tous devant nous, le tuba aussi, les 3 trombonnes. Je me suis dis, j'espère qu'ils vont tous me faire frissoner.
Quelques frissons timides sur le morceau de Ravel. Mais alors, la Danse Macabre de Saint Saens, c'est un bijou.
Un concentré de battements de coeur tumultueux au rythme des sons
et de poils droits comme des i pendant plusieurs trop courtes minutes.
J'ai entendu enfin se réveiller les cuivres, ah, les cuivres, ils résonnent encore dans ma tête, je les entends vociférer
et me clouer sur ma chaise du fond de la Basilique. A cela, s'ajoutait les percussions qui jaillissaient de derrière les bassons,
comme ça, explosant au milieu de la douce musique espiègle.Â
Je voudrais être un orchestre entier.Â
Mon article a été effacé, pourtant j'étais contente de ce que j'avais écrit
et c'est toujours rageant d'écrire quelque chose qui nous plait et que, d'un coup
Plus rien. Une fois de plus ce fut un bon jeudi, sans archéo, une fois de plus aussi.
Le réveil sonne bizarrement, je continue à dormir. Cette fois ci je suis arrivée à la fac avant Candice
Il y avait grand Choeur, et puis une personne que je n'avais pas vu depuis longtemps.
Aujourd'hui c'était le sommum de la non délicatesse et de la non discrétion pour moi
je ne sais ni dire les choses délicatement, ni être discrète.
Mais je trouve ça bien d'être directe sans vraiment le vouloir.
Alors je continue parce que, ça parait bête de dire ça, mais je me plais comme ça.
En allant voir Juliette au Concert dans le septième arrondissement,
nous sommes passées devant un café lounge, un des barmans fumait une cigarette dehors
Je lui ai demandé s'il savait où se trouvait la Basilique sainte Clothilde, il ne savait pas.
Je l'ai pardonné il avait des yeux magnifiques, un très beau visage, très juste.Â
Mais Ivana pense que ce genre de garçons, c'est un attrape fille, un filet à filles.
J'ai vu défiler les musiciens de l'orchestre avant de nous asseoir, il y avait Juliette avec son violoncelle
aussi vieux que Bach. Des cornistes, bassonistes, une harpiste, tous les violonistes, le contrebassiste.
Ils passèrent tous devant nous, le tuba aussi, les 3 trombonnes. Je me suis dis, j'espère qu'ils vont tous me faire frissoner.
Quelques frissons timides sur le morceau de Ravel. Mais alors, la Danse Macabre de Saint Saens, c'est un bijou.
Un concentré de battements de coeur tumultueux au rythme des sons
et de poils droits comme des i pendant plusieurs trop courtes minutes.
J'ai entendu enfin se réveiller les cuivres, ah, les cuivres, ils résonnent encore dans ma tête, je les entends vociférer
et me clouer sur ma chaise du fond de la Basilique. A cela, s'ajoutait les percussions qui jaillissaient de derrière les bassons,
comme ça, explosant au milieu de la douce musique espiègle.Â
Je voudrais être un orchestre entier.Â
Mardi 2 décembre 2008 à 12:35
Il faut que je raconte un moment de la Bolivie, quelque chose de marquant
qui sera publié sur le site des Scouts et Guide de France. Mais par quoi
commencer, que dire, tout fût si marquant, intense et fort que je ne sais pas
quoi choisir ni comment le décrire. J'ai des souvenirs qui sont plus forts,
j'ai mon carnet de bord pour m'aider, mais je n'arrive pas vraiment à coller
des mots sur mes sentiments et sur ces images.
qui sera publié sur le site des Scouts et Guide de France. Mais par quoi
commencer, que dire, tout fût si marquant, intense et fort que je ne sais pas
quoi choisir ni comment le décrire. J'ai des souvenirs qui sont plus forts,
j'ai mon carnet de bord pour m'aider, mais je n'arrive pas vraiment à coller
des mots sur mes sentiments et sur ces images.
