Samedi 6 septembre 2008 à 12:09

Coeur fendu, deux fois en moins de deux semaines
Il faudrait une colle vraiment très forte pour le recoller, là c'est tout en petits éclats de verres
partout sur le parquet, et parfois j'en sème, je marche dessus ça crisse dessus mes chaussures.
Les garçons ont toujours ce besoin de m'abîmer et évidemment de ne pas réparer leur erreurs.
Le soleil et le ciel bleu sont de retour ce matin, tout juste pour l'anniversaire de Sylvie.
Je voudrais déja être rentrée, reprendre mes habitudes de rentrée
de tartines qui se retournent au mauvais endroit au mauvais moment
alors que je vais louper le bus. Non, au lieu de ça, je dors,
la Fac m'attend, j'ai peur de toutes ces nouvelles choses, de me retrouver avec ceux qui font de la musique depuis le lycée, 8h par semaine, qui connaissent tout sur le modale, le tonale
le grégorien, du mouvement post Romantique et de tous ces nouveaux compositeurs à bruits.
J'ai peur d'arriver dernière, je pense en arrière pensée à l'examen de niveau vocal, instrumental.
J'y pense seulement, je me dis que mon Bach fera l'affaire alors que je sais que Chopin ferait sensation.

Mercredi 3 septembre 2008 à 23:55

Nouvelle habillage
Enivrez-vous.
J'avais besoin de renouveau pour cette rentrée
Mais la tour Eiffel est toujours là
je ne quitte toujours pas Paris...
je m'y enivre.
Merci Baudelaire.


Mercredi 3 septembre 2008 à 20:22

ça emménage par tout les côtés, j'en suis presque triste de rester ici.
Ici sous le ciel gris de PAris, oh oui je parierai bien de te quitter
presque triste d'avoir encore un mois de 'vacances'
j'attends que le téléphone sonne, lui, ça encore, et puis peut être ça aussi
mais le téléphone reste en veille, il ne bouge pas, muet, immobile.
je crois que je vais alors me décider à faire quelque chose je ne sais pas
essayer d'agir de réagir comprendre mais pourquoi toujours se casser le tête
c'est la france qui me fait ça en bolivie je ne me posais jamais de question
en Bolivie avec Alan j'étais un fille simple.



Mardi 2 septembre 2008 à 15:37



J'ouvre les yeux en ce moment entre 13h et 14h
c'est étrange après un mois entre 5h30 et 8h
mais ce n'est plus le soleil sud américain qui traverse mes fenêtres
mais les nuages poisseux et menaçants de la France.
autour de moi tout le monde rentre, se prépare à aller à l'école, achète les cahiers
la colle la trousse prend le metro tôt le matin
je reste là je regarde je ne vis pas vraiment, j'essaye juste me rappeler que la France est ici
sous mes pieds, et que la Bolivie est loin, dans ma tête et toujours dans mon coeur.


Lundi 1er septembre 2008 à 16:35




C'est la fin de l'été et plus aucune montagne ne m'émerveille
Elles se sont toutes effacées de ma vue et maintenant, je n'aperçois plus que les abris bus
et le ciel gris non tout ça c'est triste, maussade, oui une humeur maussade me traverse
même si cette nuit non je ne le pensais pas je ne le savais pas mais quel bien fou
se trouver à côté de quelqu'un et rencontrer la chaleur du coeur, celle qui réchauffe un corps entier
sans même avoir besoin de le toucher. j'avais perdu cette chaleur, alors depuis Février
j'avais toujours froid. Sauf trois jours en Aout, et surtout un Dimanche après midi où j'ai cru que
j'allais exploser
tant j'avais chaud, tant mon coeur brûlait.
aujourd'hui mon coeur est plutôt tiède, partagé entre deux pensées, mais il produit tout de même un
peu de chaleur et ceci me réconforte.



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