Vendredi 25 juillet 2008 à 3:00

Il est bien tard, je suis seule, plus pour très longtemps en fait tout est silencieux, sauf le silence, c'est assez étrange oui, le silence est bruyant, le moindre froissement de drap hurle en plein coeur de la nuit, le bruit sourd de la télécommande qui tombe par terre réveille toute mon âme qui était tranquillement endormie au fond de mon corps dans les bras chaleureux de Morphée. J'écris, tout la journée je tiens mon stylo entre mes doigts, je colle des mots les uns à côtés des autres, peut être que ça va faire de jolies phrases, je ne sais pas, quelqu'un un jour va peut-être lire ces histoires que je raconte, j'ai envie de transmettre des petits bouts de papiers déchirés avec des mots, qu'on reconstruise le puzzle de ma vie, qu'on les remette les uns à la suite des autres et oh, une histoire, puis deux, puis trois. Ce soir, cette nuit, c'est remise en question, idées étranges et saugrenues qui me tiennent éveillées. Je change de couleur de stylo à chaque nouvelle page, j'écris ma vie, mes déboires, mes joies, mes peines, mon coeur, mes pieds, mon voyage, un peu des petits trucs qui font que tout ces tout font un moi.

Mercredi 23 juillet 2008 à 19:34

Jusqu'à deux heures du matin j'ai peins, collé, découpé,  dessiné, écrit, j'essaye de faire un truc chouette de mes dix doigts, je suis plutôt contente de moi, j'imagine les histoires qui seront enfermées dans ce carnet en revenant de la bas, toutes les images, toutes les photos que j'y collerais. Rendez vous à Orly, 20h20, avec Iberia, en direction Madrid, Buenos Aires, Santa Cruz, cochabamba, Llegaremos a Bolivia a 20.30.








Mardi 22 juillet 2008 à 15:55






Départ dans plus d'une semaine, l'impatience et le trac me picotent le bout des doigts.
Je vais à Paris pour m'acheter un Zap Book pour mon carnet de Bord Bolivien.
Bonne après midi ensoleillée!

Lundi 21 juillet 2008 à 12:23


Hier et jusqu'au 25, je suis seule à la maison.

J'ai peur le soir, je crois entendre des bruits
je laisse la lumière du couloir allumée comme
quand j'étais petite et que j'avais peur du noir
la solitude ça fait flipper, surtout quand on sort
d'une semaine de vie en communauté à 120.
La Loose. Quand j'aurais plus de temps, je posterai
quelques photos des Manceaux à Paris, de Princess
Peach aux  Louveteaux, d'un beau coucher de soleil.
Aujourd'hui c'est coiffeur avec Carole, Lucie et
Marie.

Dimanche 20 juillet 2008 à 17:02

Tout est passé si vite j'ai des rires qui résonnent dans mes tympans, les filles qui chantent Ursule dans la douche parce que l'eau était froide, je les entends encore les questions pas du tout pertinentes d'Eva, je vois encore les gamelles en alu toutes éparpillées autour du vaisselier. Je ressens encore le vent du premier jour souffler de tout ses poumons alors que les louveteaux plantaient leurs sardines dans la terre pour fixer la tente, on aurait pu faire du parachute avec les double toit. J'ai pleins de flash qui éclatent dans mes souvenirs, c'est superbe, un bouquet de souvenirs, un peu un feu d'artifice dans ma tête qui explose. Les après veillées autour du feu entre chefs à se réchauffer près des flammes, avec les chamallows grillés le dernier soir, la queue loup loup pour la banque de bonbons à la soirée casino.

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