Dimanche 15 juin 2008 à 21:57


Dimanche 15 juin 2008 à 20:52


Il pleut, toujours, il pleut, le bruit est assez jolie, comme si le ciel
était une cascade, ça coule, tout le temps, ça ne s'arrête jamais.
Je tenterai bien d'aller dessous dans le parc à côté, je serais trempée.
Une grosse averse avant la bruine, l'averse, les intempéries, l'orage,
la tempête, l'ouragan de demain matin. Prendre un bon bain devrait
être bien pour se détendre, je pourrai même m'endormir dedans peut
être, sous les bulles, dans l'eau chaude, sentir ma peau se ramollir
s'imbiber comme une éponge. Un peu un flottement, oublier tout
ce que j'aurais dû savoir, et ce que je sais. J'avais lu, quand j'étais
petite une B.D, une petite fille avait un grand père savant. Tous
les jours, elle essayait d'apprendre ses leçons, elle lisait les suites
de mots dans son cahier. Rien, rien, non rien ne rentrait, alors
son grand père savant se creusa les neurones qu'est ce que je
pourrais fabriquer, inventer, pour aider ma petite fille? Alors
a réfléchi toute la nuit, ses petits neurones ont travaillé toute
la nuit, ils tournaient en rond, les mains derrière le dos, position
réflexion. Soudain, l'idée est venu. Il a construit avec ses doigts
de vieillard une machine à apprendre les leçons. Une grosse lampe
allumée au dessus du cahier ouvert, posé sur une petite tablette
en métal, un gros casque y est relié. Il proposa la machine à sa
petite fille qui fût ravie de ne plus à avoir à faire d'effort pour
apprendre. Le lendemain, elle récita toute sa leçon, fière devant
toute la classe. Le soir même elle recommença ainsi de suite chaque
soir. Un soir, elle oublia une BD ouverte sur la machine qui fonctionna
toute la nuit. Le lendemain, elle récité l'histoire de Moi j'aimerai bien
la même machine, qui m'apprend tout, tout par coeur. j'ouvre la bouche
et Nietzsche sort, en se tenant par le bras avec Locke et compagnie.
Et puis Staline sert la pince à Nixon, tout mélangé, tout par coeur.
Vivement la fin.

Dimanche 15 juin 2008 à 16:26

Merde à tous pour demain =)

Samedi 14 juin 2008 à 17:02

J-6 et je suis libre.

Vendredi 13 juin 2008 à 21:37


Je suis un peu foldingue à me mettre à vraiment réviser trois jours avant de monter à la potence.
C'est un peu comme si j'étais mon propre bourreau, j'ai regardé passé les jours, et maintenant, je me demande mais pourquoi je me suis pas mise un coup de pied aux fesses avant? A la bibliothèque cette aprèm, il y avait des S, des E.S, aucun L. J'étais la seule, eux ils révisaient l'histoire géo, les maths, la bio, la chimie. Et ils me demandaient tu boss quoi? Je répondais la philo ils disaient oh la ouf! non je prends juste conscience qu'il faut que je travaille, un peu comme eux. Personne ne veut travailler avec moi la philo, je les comprends. J'ai une oreille qui traine dans la cinquième République que Sarah explique à Alex, et je cherche en même temps que lui les dates éparpillées dans ma tête tout en écrivant sur ma petite fiche ce que c'est que le droit positif. Mais ça se mélange aussi avec Freud, Schopenhauer le pessimiste et Spinoza. Alors, c'est le gros bazard dans mon esprit, j'avais pourtant tout rangé dans des petites cases, mais rien ne veut rester à sa place, tout se balade. Ils demandaient t'as des points d'avances toi? Non 2 de retard, et toi? Oui 8 d'avance, oh ça va tu as géré! Gary me demande: Euh oui 35... Oh mais ça va t'as ton bac toi, tu peux y aller en touristes! Non, non, non je flaire la cata en philo, alors les vacances le jour du bac non merci.
Lundi, Lundi, Lundi. J'ai dis à Laurine que Lundi, c'était le grand saut, le saut dans le vide. Elle m'a dit non le grand saut, ça sera toutes les fêtes après, dans le parc, avec le feu comme avant. Elle a raison. Alors travaillons, et sautons.

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