Vendredi 20 juin 2008 à 19:06


Ce matin j'ai appris à jouer de la batterie
au début j'avais du mal à jouer avec les pieds les mains à ce que tout tape dans les temps.
alors Carole comptait 1 2 3 4 pour ne pas que je me perde dans le morceau, elle jouait quelques petits accords pour ne pas que je rame trop, pour que je sache quoi suivre, comment où je dois taper avec mes baguettes, sur quelle cymbale, sur quelle caisse, quand je dois appuyer sur la pédale pour la grosse caisse. au bout d'un moment c'est automatique, les bras croisés, je rythme nos petites compositions, nos petites envies, et je m'éclate. Je tape avec mon coeur, comme si il y avait quelqu'un que j'avais envie de démolir dans ces petits cylindres, le pauvre il serait mort sourd. Mes mains réclament du rythme, je retourne chez Carole et dans la maison de la musique. Ce soir, c'est champs de Mars avec guitare, Carole, Ana, Magalie, Lucille, et anniversaire de Candice après. Nuit mouvementée en prévision, youpiyoupiYAA.







Mercredi 18 juin 2008 à 22:30


Alors que je sortais de la boutique de Christine, un peu blasée par l'épreuve d'histoire géo du matin, j'ai rencontré quelqu'un qui me manquait. J'avais faim, le sachet en papier du mac do dans les mains. Je me dirigeais vers la mairie, pour m'allonger dans le parc à côté et y manger. Et là, de l'autre côté de l'avenue, j'aperçois celle qui ne pouvait que me donner le sourire, le soleil ambulant, les cheveux blonds hirsutes, le visage un peu fermé, comme tous lycées sortant d'une épreuve d'histoire géo. Gros sourire, Carooooooole! Elle relève les yeux, et son visage s'illumine. J'ai l'impression que ça fait des siècles que je ne l'ai pas vu, ses petits doigts courant sur la guitare me manquent, la musique dans la mezzanine me manque, les discussions avant de s'endormir après une soirée musicale à se déchaîner me manquent, nous  raconter nos vies  devant des tartines de nutella après une escapade dans Paris me manque. Je traverse, je la rejoins ah mais te voir là! ma journée devient belle! Il fait chaud, je me sens bien, je ne suis pas paniquée, j'ai surtout faim, et je suis contente de retrouver mon soleil à moi. Nous nous sommes séparées devant la mairie, à 14h l'espagnol m'attendait mais avant mon ventre criait famine.
L'endroit était presque désert, il ne régnait qu'un jeu au milieu du sable en contre bas de la pente d'herbe douce. Dès le mois d'Avril, les mamans viennent ici après la classe avec leurs marmots, ça crie dans tous les sens, le sable vole, ça parle marmite sur le feu et mari qui travaille jour et nuit. Là, deux femmes sont assises sur un drap, chacune avec sa poussette et un bambin dans les bras qu'elles nourrissent. Une petite fille joue sur le gros jeu. J'engloutis mon repas, je m'allonge et je pense à tout ces moments à grimper sur les jeux multicolores, à jouer à cache cache, à être des enfants. Les fantômes de mon passé qui me semblent si lointain, ils rôdent autour de moi, c'est eux alors qui m'engloutissent, je tombe de sommeil, je m'endors. J'ouvre les yeux, grosse panique. Quelle heure est il? et si j'avais dormi toute l'après midi dans ce parc? Et l'espagnol? Un coup d'oeil à la montre: 13h35, l'heure d'y retourner. Grosse frayeur. Je regarde une fois de plus le parc, vide, remplis de souvenirs. C'est comme si j'avais jeté mon enfance dans ces brins d'herbes et que les grains de sable de souvenaient encore de mes courses poursuites endiablées avec Raphaël, ou de mes pâtés jamais assez solides détruit par les grands du bac à sable, les terreurs. Une page se tourne, surtout à ce moment précis du bac. C'est un peu comme passer un nouveau cap, un nouvelle étape. Monter un escalier, arriver sur un nouveau pallier. Ces moments de solitude sont nécessaire parfois pour se souvenir de choses oubliées, enfouies bien loin dans notre passé. Ces moments de solitude où le temps se fixe, rien ne bouge, juste moi et mon âme.




Mercredi 18 juin 2008 à 14:51

Plus qu'une épreuve, tout va bien, la littérature comme une lettre à la poste.

Mardi 17 juin 2008 à 20:01

Heureusement que la guerre froide était là...
Article tout à l'heure, j'ai a vous raconté mon
repas en solitaire dans la parc à côté de la
mairie entre l'histoire géographie et l'espagnol.
Se retrouver seule parfois c'est vraiment géniale,
surtout à l'ombre quand il fait chaud.

Lundi 16 juin 2008 à 13:19


Un peu plantée là sans savoir quoi penser.
Je suis arrivée, même pas à la bourre, tout commençait bien, je voyais tout le monde (non j'exagère) relire ses petites notes, oh et Freud hein? il dit quoi? J'en sais rien moi je connais que Schaupenhauer (que je n'ai même pas su bien écrire sur ma copie, la honte). Je me suis dis, non révise pas à 15 min avant, ça va te perturber. J'aurais peut être dû, car le sujet que j'ai pris c'était sur la perception (La perception peut elle s'éduquer?) et c'est l'une des seules notions que je connaissais et que j'avais soigneusement inscrite sur mes petites fiches gentillement rangées dans ma pochette plastique bleu dans mon sac. Je m'en mords un peu les doigts mais j'ai bidouillé. On ne sait jamais, avec un correcteur sympa, ça pourrait passer. Je crains l'hors sujet, trois parties, sans vraiment démontrer que la perception ne s'éduque pas mais qu'elle est éducatrice et qu'elle peut s'éduquer. Demain, Histoire Géographie et Espagnol. Le gros morceau, le gros parpin est passé, mais ça fait mal quand même. Ces quatre heures sont passées bien plus vite que les Jeudi après midi avec les TES dans le réfectoire qui sent mauvais les haricots verts.
Hé vous savez quoi? Dans 3 jours, c'est fini.





Un peu de musique pour de consoler d'accord?
Regardez bien Ludwig, au fond, le bassiste, et puis aussi le batteur qui perd l'une de ses baguettes, et le guitariste qui démarre comme un dingue, trop dingue, qui s'allonge par terre. Le rocker, le fou.

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