Mercredi 25 juin 2008 à 22:35




Nostalgie parisienne par une après midi lourde dans un RER transpirant.
je suis perdue de tous les côtés, dans tous les sens, petit chiffon que l'on tire de partout
sans que personne ne le prenne définitivement. je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus
quoi dire. J'ai peur que tu me trahisses,  j'ai peur de ne pas entendre sonner le téléphone, et
rester les bras ballants à avoir espérer et attendu pour rien, en ayant vu cette histoire
échouer, s'effriter comme un vieux mur où la peinture tombe sous le poids des années, je suis impuissante malgré mes tentatives et mes efforts. Je pleurai comme un crocodile dans le
métro, devant les touristes italiens qui me regardèrent tous étonnés, oui je vous comprends,
je serais étonnée si je voyais une fille pleurer dans le métro par une si belle journée. j'ai alors
menti en appelant au conservatoire non je ne peux pas venir petit prétexte bidon-pipeau
pour m'échouer sur les bords de marne et aller voir Carole. elle s'est arrêtée sur le bord de
la route me prenant dans ses bras, comme une petite fille, une petite fille d'un mètre 81
dans les bras d'une carole blonde d'un mètre 65. elle m'a dit vient on fait de la musique.
Que ferais je sans elles?
Merci.



Mardi 24 juin 2008 à 16:43


j'entends au loin le foot dans la chambre de Raphaël
les commentateurs virtuels qui s'extasient devant les prouesses des footballeurs.
j'ai besoin de sommeil j'ai trop réfléchi hier soir sur un truc qui gratte le coeur
impossible de dormir, j'avais la tête en feu à trop me demander quoi pourquoi quand
à appréhender le jour où, savoir qu'est ce que je devrais dire, faire, ne pas dire.
me taire, laisser parler, laisser couler oui pourquoi pas.
Hâte de Vendredi, de musique, de Lau, de trucs qui me manquent,
de micro glissant dans des mains pas sûres d'elles,
de vibrations de basses sous mes pieds sur la scène

de regards pleins de paroles que l'on ne peut dire autrement qu'avec les yeux,
pressée d'avoir un truc que j'attends, depuis longtemps, j'attends j'attends
même si la patience n'est pas mon amie. j'attends en me disant oui ça arrivera, il a fallu du temps
mais tout vient à point à qui sait attendre
je serais seule après, presque seule, je ne serais qu'à moitié seule, il y aura quelqu'un
tout près de moi, plus ou moins je ne sais pas j'attends je verrais.



Lundi 23 juin 2008 à 20:59


Trempouille de doigts de pieds de cuisse de bras de ventre dans la piscine de Carole sous un soleil timide. Aujourd'hui journée sans musique, c'est plutôt triste, mais demain ça repart de plus belle pour Vendredi. Soleil cache cache, journée chaleur, journée abdo fessier transpirant, Belle journée.
Unintended avance avec Carole à la guitare et moi à la batterie, j'essaye d'être en place mais dur dur.
Peut être une video bientôt?






Juste parce que ça fait plaisir.
Les frères Zeugma c'est que du plaisir.

Dimanche 22 juin 2008 à 22:46



Etrange sensation de retrouver la vie, mais une truc qui existe pour de vrai, pas besoin de se pincer pour savoir que c'est vrai, que toutes ces choses autour de moi sont palpables, la musique c'est bien de vraies notes d'une vraie guitare, un truc réel qui prend vie qu'après un remue ménage phénoménale, un truc qui me fait sentir l'odeur encore plus fort, entendre la musique plus intensément, regarder avec plus d'attention, admirer avec plus d'intérêt, j'écoute Chopin avec plus de passion et de tremblements, chaque brin d'herbe devient un peu plus vert, l'orange est un peu plus amère et sucrée, c'est comme si j'ouvrais les yeux, j'ouvrais le corps, la tête, l'esprit, la vie s'ouvre devant moi, un bel horizon rosé et bleuté s'annonce là tout près, je plonge la tête la première. Je vis, sans me soucier du reste, je sais que le meilleur est à venir, je vois un peu la frise chronologique se dérouler sous mes pieds, et tout ça me va, j'avance, je pourrais me bander les yeux et marcher sans craindre la moindre mésaventure, car pas la moindre ombre au tableau, pas la moindre embûche, pas d'embuscade, la vie va bien.








Veuillez m'excuser pour la qualité plus que minable des photos...




Samedi 21 juin 2008 à 13:15

Musique, toujours musique, la guitare en bandoulière, je déserte ma chambre au profit de ma liberté.

Sur le Trocadero, nous étions au milieu de la place, nous chantions, quelqu'un nous a conseillé d'aller à la nouvelle star, deux dames nous ont applaudit.

Ce soir, frères zeugma, les K-rtonik, le canal st Martin, joie joie joie.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast