Dimanche 25 mai 2008 à 17:58

Je suis fatiguée
Visiter un château inhabité la nuit ça fait très peur,
Or, la journée c'est amusant.

Vendredi 23 mai 2008 à 15:04


Cette nuit, c'était sueur et peur.
Dans le noir, tout devient affreux, grand, insurmontable.
Les petites larmes de la journée deviennent des sanglots inépuisables.
Les silences de la journée deviennent des vides sans fond nocturnes.
Etranglée par les bouffées de chaleur, je ne sais que faire, que dire, me rendormir, y réfléchir?
Je vis tout, actrice et spectatrice, cette position est inconfortable, c'est situation est horrible.
Je veux sortir.


Jeudi 22 mai 2008 à 21:58


Là, tu me regardes. Dans les yeux, Fourbe, tu te tiens prêt à bondir,
Sale bête. Tu me dévisages, m'apprivoises, ta patte lourde me frôle le visage, pâle, lisse,
blanc, petite chose fragile entre tes griffes de prédateur. J'attends ton attaque,
Sournois, tu vas prendre par derrière, Lâche tu n'attaques pas de face, tu connais les points faibles
et tu sais aller droit au but. Viens Tu? Je t'attends, là, sur la soie exquise, à frémir au moindre de tes mots. Entre peur et désinhibition, faire tomber les barrières et toute de suite relever la garde,
comme jouer au yoyo avec tes sentiments, que c'est amusant. Entre hystérie et calme plat, je joue
un double jeu,
tu ne sais pas laquelle suivre, je me dédouble, tu deviens fou, tes yeux
roulent, tu ne bouges pas,
tu n'oses pas, effrayé. Tout n'est jamais tout rose ou tout noir, il y a un
juste milieu, tu vas
dépasser cette limite, attention à toi, tu éveilles la Géante, rouleau
destructeur, véritable
tremblement de terre, ton esprit sera retourner, ton corps pulvériser.
Anéantie, je me lamente, je t'attends, Viens Tu? Mes lèvres te cherchent, mes doigts veulent
rencontrer cette peau de pêche douce et sucré comme un fruit juteux que tu m'as raconté pour me charmer. Tu m'as convaincu, je suis vaincue. Tu me scrutes, rien ne t'échappe, tes yeux de lynx
repères tous les détails de mon corps frêle et bientôt dompté.
Que fais tu? Je t'attends.





Mercredi 21 mai 2008 à 15:56


Mes cheveux longs me manquent.
là, en dessous des épaules sur le dos ça chatouillait
vivement qu'ils repoussent.
vous croyez que, si je tire dessus, ils vont pousser plus vite?
Regardez:




Mardi 20 mai 2008 à 12:20


Dormir sur ces deux oreilles, on dort bien mieux.
Toute molle, étalée sur le lit, sans penser à rien ni se dire QUI va me tomber sur la tête.
Je pensai rester comme ça, inactive, dormant paisiblement pendant que les jeunes gens de ma classe
s'ennuyaient en  philo, mais le sort en a décidé autrement. La tronçonneuse rugit dehors, et la perceuse
hurle chez le voisin du dessus.
La vie est contre moi, je me lève à contre coeur, adieu sommeil bienfaisant et réparateur.
C'est l'heure de l'anglais de retrouver Nathan qui a eu une heart attack pendant qu'Edith est triste
vu que son premier mari en a déja eu une, elle se dit I'm unlucky. Tom s'est marié avec Honey et
she is
expecting a baby.
Nathan va se réveiller, revenir à Brooklyn, se ballader un jour et oh, des avions viennent frapper les Twinb Tower. Le roman s'achève ainsi, que c'est triste New York.





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