Mercredi 15 août 2007 à 21:57


Les kilomètres roulent sous les roues. Il fait chaud, et j'endors mon esprit sur l'épaule confortable d'Eric.  Je n'ai plus de batterie dans mon balladeur. J'essaie d'apaiser ma tête en dormant, mais rien n'y fait. Je repense à ces 5 nuits et 6 jours.
Deux jours de soleil ont miraculeusement réchauffé nos petites vacances. On a souvent fait trempette de petons et puis coulage dans la piscine. J'avais parfois quelques gouttes d'eaux qui jouaient à la machine à laver dans mes oreilles, et qui m'empêchaient de bien entendre ce qu'on me disait. C'était amusant de m'accrocher tel un koala à Eric et de faire le tour de la piscine. Ce que j'aimais aussi, c'était les crèpes au Nutella le matin, qu'il m'apportait dans le lit. Un rare plaisir qui pour le coup m'affolait les papilles. J'aimais bien dans la douche m'enduire de mon gel douche avec des éclats de noyau d'abricots. ça gratte un peu la peau, on rince, et je suis toute douce. L'eau brûlante dégouline sur moi, je sors de la douche après, j'ai froid. Je trotine vers la petite maisonette avec des murs aussi épais que du papier à cigarettes, et mes tongs font crouch crouch. Je me remémore des pokers. Florian était le croupier, et incroyablement j'avais une suite royal. Hop, personne ne voyait rien, sauf Flo qui louchait sur mon jeu pour m'offrir des cartes alléchantes. On pensait que j'avais une chance de cocu. Non, juste un meilleur ami qui veut que je gagne des petits pions au poker.
On arrive d'ici quelques poignées de minutes, et je relève ma tête du creu de son cou. J'ai toujours autant chaud, surtout dans mon petit bout d'Eric à moi douillet. Alors, je suis vraiment préssée d'arriver pour m'endormir sur le lit, comme un enfant.






Vendredi 10 août 2007 à 13:33




Il fait nuit noire, c'est étrange de sortir en pleine nuit, sous la pluie transparente du bien être. Parfois, ne pas dormir  requinque. On sort. J'aurai voulu faire du vélolib' mais on marche, on traverse le pont devant la grande Notre Dame. Il fait un peu moins sombre, le soleil se lève et je suis en plein Paris. C'est déconcertant, j'ai l'impression que d'être miniscule fourmi au milieu de cette toile d'araignée immense,  les gens sortent de boite, de pub, quelques peu éméchés, l'odeur de la rosée me titille les narines et m'emporte loin dans cette liberté volée. On s'aventure même devant la Sorbone, pour faire quelques clichés, les folles d'une nuit qui vont devant une fac à 5h du matin, ça n'arrive surement pas souvent... On arrive presque à Chatelet, on croise deux charmantes demoiselles qui cherchent Chatelet alors qu'elle marche vers St Mich'. Nous on y va, on peut y aller ensemble si vous voulez. Il est 5h30 passé, elles cherchent un mac do, quelque chose à manger. Nous les accompagnons dans leur quête. Elles finissent par trouver un snack, elles mangent une crèpe, et un panini. Il est 6h30. 4 jeunes passent et se moquent d'elles à cause de leur look un peu trop exubérant, trop noir, trop pointue. Moi j'aime. Ils passent en ricanant, et du coup pour se venger, la blonde (Evy je crois, pardonne moi si j'ai oublié ton prénom!) l'imite, un gros cochon, un porc. Les autres rient encore plus. Sans vraiment comprendre qu'elle se fout d'eux. On attend l'ouverture du Mac Do.  On discute, j'ai un peu froid, et le sommeil commence à s'emparer de moi, et de Marie je crois bien. A 7h, on se quitte, on s'engouffre dans le metro, il y fait plus chaud. Des gens rentrent chez eux, d'autres partent travailler, certains aiment simplement la fraicheur du matin de Paris. Si j'avais la motivation je ferai comme lui. Un homme vêtu d'un short et d'un marcel passe en trotinant. Si on avait la motivation... J'ai aimé cette nuit, pleine de magie, oui car je n'avais jamais fait ça auparavant, ce petit grain de folie la nuit qui nous dit que oui, tout est possible!

Je ne suis pas là jusqu'au 15, je pars en Bretagne. Je remets en route le mot de passe invité (entrezlibre). Si l'envie vous prend... Bonnes vacances, je pars à la poursuite du bonheur volé.


Jeudi 9 août 2007 à 2:41




Parfois, le comportement de certaines personnes nous échappe, on ne comprend pas, on voudrait, mais il nous manque quelques pièces du puzzle. On veut tout assembler, tout coller, pour que ça nous donne un beau dessin, pas rose, parce que tout est rose dans les rêves, pas dans la réalité. Ce serait entre gris clair et gris foncé. Et puis on se cache en tout et pour tout derrière cette ombrelle. On se met derrière, histoire de disparaitre. Pour quelques temps, ignorer, transparence, oublier, s'oublier. Petite Marie, je viens du ciel et les étoiles en elles ne parlent que de toi. Oui, je le sais, vous reconnaissez sans doute, et? Petite Marie, vis ta vis, et sois heureuse, qu'importe l'autre. Et puis pas besoin de films pornos, j'aime pas les gens ironique. Umbrella. Les filles sont des moutons? C'est une vision trop biblique de la chose. Je n'aime pas me substituer à une fausse idée des choses, je veux dire les choses telles qu'elles sont. Je crois que pour se défouler et s'amuser rien de mieux que la créativité. Viens Marie, créons et oublions.

Mercredi 8 août 2007 à 1:37



C'est bien de pouvoir rester confortablement habillée en pijama toute une journée. On peut manger en pijama (comme ça, si on se tache ce n'est pas grave car on ne devait pas sortir après), on peut re-dormir avec (un pijama c'est fait pour ça), on peut photographier des choses en pijama (on s'en fiche on ne nous voit pas) on peut même ennuyer sa soeur en pijama moi j'suis tranquille toute la journée toi tu travailles! Bon d'accord, ça s'appel être méchante en pijama. Mais c'est déja ça. J'aime  bien être devant mon ordinateur en pijama. Parce que ça, ça veut vraiment dire que j'suis seule chez moi, en vacances, et sans travail à faire pour le lendemain genr evite fait à la bourre j'recopie l'exos d'anglais d'Mouton pendant la pause repas (désolé Mouton, cette année c'est l'année de la prise en main, je ferai toujours mon travail sans rien te demander, sauf peut être en anglais...) (ah si en fait 4 livres à lire pour la rentrée, mais ça c'est une broutille de quelques 1500 pages à peu près.) Bonjour chez vous! (Bonne nuit, il est une heure vingt sept du matin, j'écoute Higher de David Guetta, et j'aimerai aller en boite, ou bien, tenez, sur une de ces plages paradisiaques et danser avec Le sur la plage, sur cette chanson. si j'vous jure je sais danser.)
Ou tout simplement re-faire ce chateau de sable sur la plage d'en face avec eux.Ils me manquent.



Mardi 7 août 2007 à 1:33

 


Prendre le train, j'traverse la campagne à toute allure, comme si je marchais à 300km/h et que malgré tout, je voyais les choses lentement. Je regarde par mes fenêtres, je vois pleins de champs, pleins d'épis de blé qui s'entortillent les uns aux autres. Je me verrai bien faire du surf sur eux, à 300Km/h, avec une belle planche bleu. Je chanterai les Beach Boys I get around, en me tortillant moi aussi, en tortillant des fesses. J'ai fait pareil, mais sur la mer, plouf, une petit baleine dans l'océan qui disait noooon pourquoi je suis encore tombée alors que tiphaine y arriiiive! Le mono était derrière moi et attendait la vague, je la sentais, je la sentais! Toute proche derrière moi, elle me pousse dans le dos, et paf, je rame avec les bras, je rame, j'ai mal aux bras, mais je rame, je rame, je rame, je me mets à quatres pattes, et... Plouf. Je réssaye, cette fois ci, avec les trois garçons dans le dos Thomas Benoît et Alexis. Si tu la rates c'ets vraiment que ya un soucis!, le sourire narquois au coin de sa bouche rose. Ils me propulsent sur la vague, je la sens, sous moi, qui me transporte, comme si j'allais m'envoler, je me mets sur les genoux, je tremble un peu, je me mets en arrière, un peu trop. splouch. Re-tombée. Dans le train, au moins en surfant sur le blé, je ne tombe pas, et je ne risque pas de boire la tasse. (Qui veut faire du surf avec moi?)


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