Lundi 13 septembre 2010 à 0:38

j'éxagère, je suis pas venue ici depuis seulement quelques mois
ça ne me manque pas mais juste là j'ai besoin de dire ta gueule
un vrai ta gueule comme Romain Duris dans l'auberge espagnole
quand il repart à l'aeroport en voiture avec sa mère, elle lui parle parle parle
un vrai moulin à paroles qui s'emballe, et il hurle ta gueeeeeeuuule maman! ta gueuuuuule
putain maman! bah voila, je veux faire pareil, pas forcement à maman
non mais aux gens autour de moi là ça fulmine dans moi grrr brrrr fouuuuuuuu
comme je n'ai plus le droit d'émettre de son, de ne plus parler ni chanter, je gueule ici.
demain je travaille pas, pas d'élève de la journée, pas de cantine.
j'en ai marre de tout, fed up, estoy harta con todo.
Je veux être dans deux mois peut être que ce sera moins le bordel je sais pas
mais là c'est l'enorme bordel et je veux que ça finisse.

Sur la photo, c'est Guro, toujours ma belle norvégienne.
la voila repartie depuis quelques semaines en scandinavie, elle me manque.
C'était sur les toits de Paris, sur le marais, chez elle.


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Lundi 26 avril 2010 à 21:15



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j'ai passé une belle semaine de rencontre avec des gens bourrus, vignerons, catholiques, drôles, sages, fous, bourrés, délicats, francs. je suis épuisée, je ne dormais pas plu de 5 heures par nuit, je passais mes journées debout. le frat c'est pas fini, le frat c'est pour la vie! il y a du soleil, des jupes, des sandales, une belle veste en jean homme mais que je porterai tout de même et ça sent les partiels, les concerts de fin d'année. les examens débarquent, j'aimerai accéder à l'été sans passer par la case examen, qu'on m'offre ma place en L2 comme on me faisait passer en CE1 en arrivant du CP. c'est dur la vie de grand, j'ai envie des larmes séchées de cette semaine de folie. pendant l'une des célébrations, une jeune fille pleurait, elle avait les yeux fermés, ses petites gouttes de tristesse dégoulinaient paisiblement sur ses joues. elle avait les yeux clos mais pourtant je savais qu'elle levait les yeux vers le ciel et qu'elle priait. je me sentais un peu mal à l'aise de m'introduire dans sa prière et de l'observer, alors que pudiquement elle pleurait sans bruit. je l'espionnai et je culpabilisai chaque seconde de plus à poser les yeux sur elle. mais cette image était belle. c'est beau à15 ans, elle avait tout. je trouvais ça beau une jeune fille qui priait. quasiment seule dans le carré Handifrat, sur son fauteuil. ce reccueillement général était fort, fou, beau, intense. si je devais repartir je sauterai dans le train tout de suite.

Jeudi 15 avril 2010 à 0:36



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je sors les vieilles Docs Martens (Fake!) de la sister du placard et je joue la grungy à la fac
chapeau bleu sur la tête et perfecto sur le dos, me voila prête pour affronter la musico
depuis ce matin je remplis des mails avec mon cv, lettre de motiv' et diplôme du BAFA
c'est fatigant tout ces directeurs de stage qui éxigent des surveillants de baignade.
ya une colo tellement cool, traverser les Etats Unis d'Est en Ouest en mini bus avec des 15 - 25 ans
je me voyais déjà sur la route 66 dans un décapotable turquoise en train de chanter Hotel Colifornia...
Mais Adieu les States, c'est en Aout, et en Aout, ya le camp louveteaux, un bout du camp pionniers,
la semaine à barça avec les copinettes et puis le retour à Saint Jean de Luz! So bye bye united states
and Hola España... à ce sujet on a trouvé un appart so sixties à 7 minutes à pied de Las Ramblas,
3 minutes à pied d'un métro, bref le gros kiff je crois pour un prix juste abusé. Cruzando los dedos!




Lundi 22 mars 2010 à 23:45


je deteste que mon pc bug, et qu'il efface tout ce que j'avais écris.
Parfois internet je te hais. Je racontais comment j'avais atterri dans les caves glauques de Jussieu.
La journée avait plutôt mal commencé, j'avais eu chaud dans le RER, j'étais arrivée quelques heures
en retard pour rattraper le cours de danse, je m'étais déplacée pour rien à Cité U, il ne suffisait pas de
grand chose pour m'énerver. mais je n'étais pas loin de Jussieu, alors un petit saut pour voir Anaïde était de rigueur.
Je suis toujours surprise quand j'arrive à Jussieu, c'est immense, comme un mini village en plein coeur de Paris,
un gros bloc de béton cottoyant la Seine. à l'intérieur, de gros cylindres toujours en béton se hissent vers le ciel.
ils sont numérotés, et moi je me retrouve en pleine jungle. je me suis appuyée à une barrière en attendant
qu'Anaïde m'appelle. je voyais tout ces étudiants passer et je me disais moi je ne me sentirais pas en
sécurité ici et pour preuve, sur l'une des portes d'un des cylindres qui jonchent la cour de Jussieu,
une écriteau brandit "tour en cours de désamiantage". A la Sorbonne, je me sens sereine, les couloirs
et les escaliers résonnent, cette grande dame a accueillit tant de gens je suis impressionnée, ça me plait.
Après avoir retrouvée Anaïde au pied de la tour en cours de désamiantage, nous sommes parties à
la recherche d'un endroit pour faire de photos. nous avions trouvé un super coin peu lumineux,
avec deux ou trois néons livides en guise d'éclairage, mais un vigile nous a délogé avant même que
nous posions nos affaires. Alors nous sommes descendues d'un sous sol, et là nous avons trouvé un couloir
glauque à souhait, étrange comme nous l'espérions et intrigant. Un locataire inconnu écoutait du Christina
Aguilera à fond et poussait des cris bizarres. Je vous laisse contempler le travail d'Anaïde, qui s'améliore de
shooting en shooting...



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Vendredi 19 mars 2010 à 1:03


tu vois là j'ai juste envie de te hurler dessus de te dire mais dégage putain t'attends quoi
mais j'y arrive pas, je suis trop bête, tout me dit de le faire et pourtant je reste là à attendre
attendre que ça se fasse tout seul, que ce bientôt arrive bientôt, que je t'oublie enfin
au début je pensais pas que ça serait comme ça entre nous, que ça se finirait comme ça
et puis là je découvre vraiment que si je change pas, si je ne t'oublie pas je vais m'oublier moi même
je ne dois pas m'oublier je dois t'oublier j'ai laissé trop de place à l'intérieur de moi pour tout ça
à toi, à elle, à vous, à votre vie, à votre histoire en oubliant parfois que moi aussi
je pouvais en avoir une de mon côté. je cherche la merde toute seule, je vais fouiner, je veux savoir
je suis ronger par la jalousie et l'envie de tout connaitre, de savoir. juste maintenant, vas t en
je peux plus te voir, plus te penser, plus t'espérer, plus t'imaginer, je peux plus, je veux plus de toi.
sors de moi, sors de ma tête, sors de ma peau, sors de mes souvenirs, sors de ma vie
alors peut être, surement, commencera pour moi une vie sans toi bien meilleure que quand t'étais là.

y con todo eso, tienes todavia la fuerza decirme que siempre tengo lindos ojos...

http://ciel-contre-nuage.cowblog.fr/images/nawak.jpg
 

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